Vous êtes dans un serious game immersif. Vous vous êtes identifié au héros du jeu. Vous poursuivez les buts qui lui sont assignés : par exemple apprendre à mener des entretiens.
Tout d'un coup, sans que vous vous y attendiez, une épreuve se met en travers de votre progression. Cette épreuve, bien sûr, n'est pas sans rapport avec les objectifs pédagogiques de votre apprentissage : vous devez calmer ce personnage énervé qui vous barre le passage et, donc, faire preuve d'un savoir faire en communication d'entretien de face à face.
Vous savez que si vous ne surmontez pas cette difficulté, vous perdrez des points sur une échelle qui évalue les "bonnes manières" de faire dans tout entretien. Vous ne pourrez obtenir le badge performance que vous visez et, sans doute, votre manager et vos collègues seront prévenus que vous êtes tombé dans un des pièges tendus sur votre parcours d'apprentissage.
Vous êtes donc, tout d'un coup, sous tension. Il y a toute une série d'enjeux de valorisation, de compétition, d'amour propre..., qui sont apparus. Vous vous trouvez être dans le même état émotionnel que lorsque vous passiez au tableau, en classe, pour résoudre un problème devant le professeur et les camarades. Votre esprit tourne à toute vitesse, tout est là dans votre mémoire, mais dans le désordre et vous perdez un peu de vos moyens. Puis les choses se mettent en place, vous commencez à vous maîtriser et à rentrer dans l'exercice imposé en faisant appel à vos ressources et à vos acquis.
Dans l'épreuve que vous présente le serious game, il en est de même. Votre état émotionnel va être dépassé et vous allez mobiliser tout ce dont vous disposez pour surmonter l'épreuve, compte tenu du fait qu'il vous faut vraiment calmer ce personnage, que plusieurs modalités de réactions s'offrent à vous, que vous ne savez pas vraiment qu'elle est la plus appropriée, que vous supputez ses réactions à chacune de vos interventions possibles... Vous êtes en phase aigue d'apprentissage car vous êtes fortement impliqué dans la découverte de la bonne manière de faire.
Les réactions du jeu et, donc, du personnage, vont vous montrer tout de suite si vous avez bien raisonné et trouvé cette "bonne manière de faire". Vous allez vraiment vous rappeler votre choix. Votre apprentissage va progresser. Si vous vous êtres trompé, vous vous rappellerez aussi cette erreur que vous ne referez plus. D'ailleurs, tout cela sera analysé en détail, à la fin du serious game, dans le débriefing qui vous sera proposé et qui décortiquera tout vos coups joués.
L'état émotionnel favorise la mobilisation de vos ressources et facilite l'engrammage des apprentissages réalisés sous cette forme mineure du stress. Ce "stress" qui est d'ailleurs appelé par les spécialistes : le "bon stress" : celui qui démultiplie les potentialités de réaction au service de la résolution du problème rencontré.
Voilà donc un des intérêts forts du serious game d'immersion : l'implication suscitée favorise les apprentissages.
Tout d'un coup, sans que vous vous y attendiez, une épreuve se met en travers de votre progression. Cette épreuve, bien sûr, n'est pas sans rapport avec les objectifs pédagogiques de votre apprentissage : vous devez calmer ce personnage énervé qui vous barre le passage et, donc, faire preuve d'un savoir faire en communication d'entretien de face à face.
Vous savez que si vous ne surmontez pas cette difficulté, vous perdrez des points sur une échelle qui évalue les "bonnes manières" de faire dans tout entretien. Vous ne pourrez obtenir le badge performance que vous visez et, sans doute, votre manager et vos collègues seront prévenus que vous êtes tombé dans un des pièges tendus sur votre parcours d'apprentissage.
Vous êtes donc, tout d'un coup, sous tension. Il y a toute une série d'enjeux de valorisation, de compétition, d'amour propre..., qui sont apparus. Vous vous trouvez être dans le même état émotionnel que lorsque vous passiez au tableau, en classe, pour résoudre un problème devant le professeur et les camarades. Votre esprit tourne à toute vitesse, tout est là dans votre mémoire, mais dans le désordre et vous perdez un peu de vos moyens. Puis les choses se mettent en place, vous commencez à vous maîtriser et à rentrer dans l'exercice imposé en faisant appel à vos ressources et à vos acquis.
Dans l'épreuve que vous présente le serious game, il en est de même. Votre état émotionnel va être dépassé et vous allez mobiliser tout ce dont vous disposez pour surmonter l'épreuve, compte tenu du fait qu'il vous faut vraiment calmer ce personnage, que plusieurs modalités de réactions s'offrent à vous, que vous ne savez pas vraiment qu'elle est la plus appropriée, que vous supputez ses réactions à chacune de vos interventions possibles... Vous êtes en phase aigue d'apprentissage car vous êtes fortement impliqué dans la découverte de la bonne manière de faire.
Les réactions du jeu et, donc, du personnage, vont vous montrer tout de suite si vous avez bien raisonné et trouvé cette "bonne manière de faire". Vous allez vraiment vous rappeler votre choix. Votre apprentissage va progresser. Si vous vous êtres trompé, vous vous rappellerez aussi cette erreur que vous ne referez plus. D'ailleurs, tout cela sera analysé en détail, à la fin du serious game, dans le débriefing qui vous sera proposé et qui décortiquera tout vos coups joués.
L'état émotionnel favorise la mobilisation de vos ressources et facilite l'engrammage des apprentissages réalisés sous cette forme mineure du stress. Ce "stress" qui est d'ailleurs appelé par les spécialistes : le "bon stress" : celui qui démultiplie les potentialités de réaction au service de la résolution du problème rencontré.
Voilà donc un des intérêts forts du serious game d'immersion : l'implication suscitée favorise les apprentissages.
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